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PALESTINE-AMITIÉ Besançon
28 janvier 2020

Voyage lundi 11 novembre 2019

Voyage solidaire Palestine  du 05 au 17/11/2019

J6 –  lundi 11 novembre 2019

  • Ramallah 
  • Association Addameer 
  • Mémorial Mahmoud Darwich
  • Les maisons détruites de Qalandiya (ou Kalandia)
  • La Mouqata’a
  • Ramallah by night
  • Retour sur l’association Addameer et le sort des personnes arrêtées

 

Départ de Naplouse pour Ramallah par la route 60. Toutes les routes importantes de la Cisjordanie sont contrôlées par  Israël (zone C) mais les israéliens ont la bonté de les partager avec les Palestiniens. Ces routes sont bordées d’une bande jaune de chaque coté.

La route jalonne des colonies luxuriantes, souvent au sommet des collines et des agglomérations beaucoup plus denses et d’aspect inorganisées.Ce sont les agglomérations palestiniennes. Dans ces agglomérations, il y a aussi beaucoup d’immeubles en construction avec de magnifiques façades. Et nous sommes aussi étonnés par de très grandes zones de casse automobiles.

Capture d’écran 2020-01-21 à 15

Photos entre Naplouse et Ramallah : 

- Des immeubles palestiniens à très belles façades mais dans un urbanisme très serré et qui semble inorganisées.
- Une très grande casse de voitures que récupèrent les palestiniens
- … Et une colonie juive moderne et bien organisée sur un sommet

 

Entrée dans la ville de Ramallah

Ramallah est une ville de 200.000 habitants. Avant 1967, c’était une banlieue de Jérusalem mais avec l’arrivée des israéliens dans Jérusalem, c’est devenu la capitale intellectuelle et administrative de la Cisjordanie.

Elle est très fréquentée en semaine par des employés et travailleurs mais se vide les week-ends (vendredi-samedi) pour descendre à 80.000 habitants.

En 2009, les villes ont commencé à se moderniser grâce à une politique nouvelle de crédit (nous n’avons eu aucun détail sur ce sujet)

A l’entrée de Ramallah, nous avons comme d’habitude pour chaque zone A un grand panneau nous rappelant en anglais que nous entrons dans cette zone dangereuse sous notre propre responsabilité.

Nous rencontrons Zinet qui sera notre guide/traductrice pour le début de cette journée. Elle est un peu timide au départ mais à partir du repas, elle est très bavarde en français.

 Visite de l’association Addameer : Association palestinienne de support aux prisonniers et des droits humains. Le siège est à Jérusalem. Suhil Taha (une jeune femme) nous fait la présentation de l’association, de leurs actions et des conditions de justice envers les palestiniens. Une stagiaire française, beaucoup plus habituée au langage juridique français viendra assurer la traduction de cette présentation.

Je retransmets intégralement mes notes sur cette présentation plus loin dans ce chapitre car c’est assez long.

 

Mémorial Mahmoud Darwich 

Une architecture moderne imposante au sommet d’une colline qui domine les environs. Les infrastructures (bâtiments, terrasses) pourraient représenter un immense livre ouvert. Site de promenade agréable. Dans mes souvenirs, il y a sa tombe, un musée, un théâtre en plein air en cours de reconstruction.

Capture d’écran 2020-01-21 à 15

Photos :

- Plan d’eau dans cet « immense livre ouvert » qu’est ce mausolée.
- Sa tombe
- Mahmoud Darwich

Mahmoud Darwich est un immense poète palestinien reconnu mondialement. Il a aussi été membre du comité exécutif de l’OLP jusqu’aux accords d’Oslo. Il est considéré comme un patrimoine de la Palestine.

Mahmoud Darwich a édité 26 volumes de poésie et 11 volumes de prose. Il a aussi été membre du comité exécutif de l’OLP et a ce titre, Il a participé en 1988  à la rédaction de la déclaration de l’indépendance de la Palestine qui a été reconnue par l’ONU (résolution 43/177 du 15 décembre 1988) par 104 voies pour, 36 abstentions et 2 contres (Israël et USA))

Le musée proprement dit est assez petit et présente des objets personnels et des étapes de sa vie. 

Capture d’écran 2020-01-21 à 15

Repas de midi dans le restaurant d’une association de femmes. Très bon et copieux comme d’habitude avec en plus de grosses parts de gâteaux.

 

Les maisons détruites de Qalandiya (ou Kalandia) et autres zones cernées

Qalandiya est une commune (et point de passage) entre Ramallah et Jérusalem. Son terrain est percé par un camp militaire où se trouve l’ancien Aéroport de Jérusalem aujourd’hui totalement désaffecté et une colonie (Atarot). Nous sommes sur une hauteur qui domine une vallée avec en face de nous la piste de l’aéroport qui est devenu un camp militaire et, de l’autre coté du camp militaire, on peut voir le camp de réfugiés de Qalandiya … et aussi l’appartement d’Issas . Nous sommes dans une « presqu’île » de zone C (2 km x 2km environ, localité : Rafat) entourée sur 3 cotés par le mur. Le mur du fond protège la route 45, route israélienne isolée que nous traverserons plus tard par un tunnel. (cette « presqu’île » est aussi traversée par des routes militaires israélienne)

Au bout de cette zone, sur le territoire de Qalidiya, récemment, une nuit, 30 logements ont été vidés de leur habitants. Les milices ont laissés un délai de 2 heures pour évacuer les lieux. Le quartier était neuf, toutes les maisons n’étaient pas encore habitées. Puis, les maisons ont été détruites. Nous constatons les ruines très récentes. Quelques maisons plus anciennes sont restées debout et sont habitées (un homme et 2 enfants sont sortis dans le jardin) dans cet environnement de guerre.

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 Photos : Habitations récemment détruite à Qalandiya

Nous remontons, passons sous la route 45 pour entrer dans une poche totalement fermée qui prolonge la « presqu’île » de Rafat. Poche fermée par cette route 45 et accessible uniquement par ce tunnel. Elle contient 5 villages : Al Judeira, Al Jib, Bir Nabala, Beit Hanina, Al Balad. On arrive à Beir Nabala. C’était une zone aux commerces florissants avant le mur (vers 2003) et maintenant, c’est une ville fantôme. Presque tous les magasins et entrepôts sont fermés. Nous continuons la route vers le bas, repassons sous la route (qui est maintenant la route 50). Nous butons sur LE mur (5m de haut voire plus). Il coupe la route qui était avant un accès important à la zone industrielle Atarot. Cette zone est maintenant dans la poche israélienne de ces pièces de puzzle qui constituent maintenant cette région.

Capture d’écran 2020-01-21 à 15

Photos :

- Le mur qui coupe la route à Bir Nabala (avec un quartier israélien florissant derrière à la vue des grandes grues de construction)
- Le tunnel qui passe sous la zone israélienne pour rejoindre la zone de Biddu

Puis, nous partons à 5 km à l’ouest vers la limite est de cette poche pour traverser, sur une route isolée et partiellement en tunnel, la poche de la colonie Giv’at Ze’ev, une poche israélienne du mur(10 km de profondeur et  1,5 à 5km de large) et arriver à Biddu (Bido dans notre programme), encore une communauté palestinienne au fond d’une « poche » et entourée de murs.

 

La Mouqata’a

Visite du mausolée Yasser Arafat (inauguré en 2007) à la Mouqata’a. Il est aussi situé sur une hauteur de Ramallah. Il a été inauguré le 11 novembre 2007, jour anniversaire de son décès. … et nous sommes aussi le 11 novembre le jour de notre visite.

La Mouqata’a était (est encore ? J’ai cherché mais pas trouvé) le siège de l’autorité Palestinienne depuis 2001. Arafat y résidait pendant les 2 dernières années de sa vie, comme en prison, totalement assiégé par l’armée israélienne. Après  sa mort (11/11/2004 dans un hôpital de Paris), un mausolée imposant a été construit et son corps rapatrié.

Capture d’écran 2020-01-21 à 15

 Photos :

- Le mausolée qui trône au milieu de cette zone de la Mouqata’a
- Le tombeau d’Arafat (et Nathalie entourée de policiers palestiniens très bienveillants)

Pas de contrôle à l’entrée de la zone. Le site est très propre, moderne et simple mais quand même grandiose, il veut rappeler le site de la Kaaba à La Mecque.. Beaucoup de signes architecturaux symboliques qu’il faut se faire présenter. Deux policiers palestiniens gardent sa tombe en permanence .

Le musée était fermé le lundi. Il y a aussi une mosquée dont le minaret abrite un rayon laser le soir qui pointe vers la mosquée Al Aqsa à Jérusalem.

Arrivée à l’hôtel Beauty Inn tout près des locaux de l’association Addameer

 

Ramallah by night

Le repas du soir était libre, ce qui nous a permis de nous promener au centre ville à partir de l’hôtel. Promenade très agréable et calme malgré l’environnement citadin. Des dénivelés qui nous permettent d’avoir des vues sur l’étendue de la ville. Traversée des 2 places qui semblent être le centre ville : 

Capture d’écran 2020-01-21 à 15 

Photos :

  • Place Arafat, avec une colonne qui représenterait la mosquée du Dôme du Rocher et un palestinien plantant le drapeau israélien au sommet
  • Place des Lions : les lions représentent les palestiniens courageux.

Des banderoles revendicatives un peu partout. Certaines probablement en rapport avec ce jour anniversaire de la mort d’Arafat

 

Pour notre part, déambulation très agréable vers le quartier bas de la ville et la vieille ville. Le siège du partie Fatah. Nous avons pris une boisson dans un grand salon de thé car des troquets qui nous semblaient attirants étaient soit occupés par beaucoup trop de fumeurs, soit exclusivement à fréquentation masculine. Bref, nous avons ressenti une ville moderne où il fait bon sortir le soir avec des attractions nocturnes très variées. Comme partout en Palestine, nous sommes immédiatement identifiés comme touristes mais avec un sourire et aucune mendicité ni harcèlement. Nous n’avons ressenti aucun sentiment d’insécurité.

Au retour, place Arafat, il y avait un petit attroupement calme avec de grand panneaux de slogans, un feu de bois et des chaises. Un responsable nous a très tranquillement expliqué qu’il s’agissait d’une action en faveur de ceux des ex-prisonniers d’Israël qui étaient liés aux « autres partis que le Fatah » (J’ai demandé des précisions, il s’agit bien du Hamas et d’autres partis que je ne connais pas mais notre interlocuteur a bien pris soin de ne pas favoriser l’un de ces partis d’opposition à l’autorité palestinienne actuelle). Ces palestiniens ‘de l’opposition’ ex-prisonniers d’Israël sont donc en situation difficile car non dédommagés (en tant qu’ex-prisonniers comme ceux du Fatah) et ils ne peuvent pas trouver de travail à cause de leur appartenance politique. Trois personnes étaient en grève de la faim depuis 3 jours. Ceci était bien sûr une surprise et totalement différents des discours de tous notre voyage où « on ne parle pas de politique mais seulement de résistance à Israël ». … Et ceci m’a aussi rappelé qu’il y a aussi eu des morts dans les affrontements entre Fatah et Hamas.

La ville moderne est ‘très moderne’ par ses bâtiments, encore une fois surtout grâce aux facilités de Crédit depuis 2009 mais nous n’avons eu aucun détail sur ce sujet.

 

Retour sur l’association Addameer et le sort des personnes arrêtées

Le site addameer.org présente l’association en anglais, espagnol et arabe.

L’adresse postale est sur Jérusalem (sans adresse physique) et l’adresse du bureau de Ramallah y est indiquée.

Capture d’écran 2020-01-21 à 15 Capture d’écran 2020-01-21 à 15

 

2 slogans sont répétés à chaque page du site :

  • « Stop administrative detention » : voir plus loin la description de ces détentions administratives
  • « Stop G4S » : G4S est une société privée britannique active dans plus de 120 pays. Elle assure la gestion des détentions administratives en Israël. Wikipedia indique que G4S aurait « quitté le marché israélien pour des raisons commerciales » mais le site Addameer indique qu’elle est toujours présente malgré ces informations.  On ne nous en a pas parlé pendant notre visite, ce point est donc hors sujet.

L’association est composée de 4 départements :

  • Contact avec les prisonniers (avocats et conseils gratuits pour les prisonniers)
  • Documentation et études
  • Programme « Connaissez vos droits »
  • Pression (lobbying) et soutiens aux prisonniers au niveau local, régional, et international

 

Actuellement 5000 prisonniers politiques (même si ce nombre est difficile à connaître précisément) dont :

- 50 femmes

- 200 enfants (dont 20 de moins de 16 ans)

- 460 détenus administratifs

Détentions administratives
Il s’agit de personnes arrêtées qui n’ont pas encore été jugées (par le tribunal militaire). Cette situation peut durer jusqu’à 6 mois avec renouvellements possibles. Ce peut être des personnes arrêtées à un checkpoint, des journalistes, des militants des droits de l’homme, des lanceurs de pierre (même enfant, voir plus bas les conditions d’âge). A ce stade les détenus ne connaissent pas la cause retenue pour leur arrestation.

17 prisons israéliennes dont 4 centres d’enquêtes pour les détentions administratives. Une seule prison (Ofah) sur Ramallah + un tribunal militaire.

Les prisonniers sont donc souvent déportés hors du territoire palestinien ce qui est contraire aux conditions de Genève. Dans ce cas les proches doivent demander une autorisation pour pouvoir sortir du territoire et visiter le prisonnier. Cette autorisation pas toujours accordée et ensuite, il faut trouver un transport car les véhicules palestiniens (plaques vertes) n’ont pas le droit de circuler sur la zone israélienne.

Les avocats de cette association ont aussi fait des études de droit israélien pour pouvoir plaider en Israël et en hébreux car les sessions sont en hébreux et les traductions proposées ne sont pas satisfaisantes.

 

Plusieurs statuts difficiles à démêler pour nous. Chaque palestinien appartient à l’un des groupes suivants qui lui donne des modes de vie très différents mais jamais enviables :

- Palestiniens de Cisjordanie  ==>  soumis à la loi militaire israélienne
   Les résidents en camps de réfugiés n’ont pas été mentionnés je pense mais il doivent appartenir à ce groupe)
- Les palestiniens de Jérusalem ==> soumis à la loi civile israélienne
- Les palestiniens de la zone israélienne (papiers israéliens) ==> soumis à la loi civile israéliennes
- Palestiniens de Gaza : ==> avant 2005, soumis à la loi militaire israéliennes

                                    ==> après 2005, soumis à la loi civile de Gaza (ou aux attaques punitives ciblées d’Israël, note personnelle) 

 

Différents cas d’arrestations :

  • Aux checkpoints frontières
  • Aux checkpoints permanents intérieurs
  • aux checkpoints volants
  • dans les manifestations du vendredi contre les confiscations de terres dans les villages
  • Raid dans les maisons (souvent la nuit)

 

Exemple d’arrestation (parmi tant d’autres) :

  • Mourad, 41 ans vit dans un camp de réfugié (donc soumis à la loi militaire israélienne)
  • des troupes armées débarquent dans différents lieux du camp pour que Mourad ne se sente pas visé par cette action. Clashes en différents endroits
  • des enfants sortent et lancent des pierres
  • En parallèle, ils rentrent chez Mourad, casse la porte, vérifient son identité, le fouille à nu, , le menottent les yeux bandés, fouillent et détruisent, confisquent des biens et font sortir la famille.
  • Ils peuvent arrêter d’autres personnes du camp qui se sont montrées violentes
  • les personnes arrêtées montent dans une jeep, personne ne sait où elles vont
  • la famille appelle un avocat qui peut demander où est Mourad grâce à son numéro d’identification (ID)
  • Mourad est normalement dans un des 4 centres d’interrogation pour des durées légales (dans le cas des tribunaux militaires) qui peuvent avoir les valeurs suivantes :
    • 4 jours max pour passer devant un juge
    • 60 jours sans voir son avocat (renouvelable sans explications, pendant cette durée, l’avocat ne peut rien faire sauf faire appel sur le renouvellement)
    • 75 jours d’interrogation sans qu’il soit signifié de charges
    • Si une charge est retenue, incarcération possible de 18 mois sans jugement et sans peine puis le cas est transféré à la chambre d’accusation militaire pour jugement

Condition de vie pendant l’interrogation :

  • Visite de docteur mais seulement verbale, pas d’examen physique,
  • cellules individuelles en sous-sol sans fenêtre et parfois avec une climatisation très basse,
  • porte métallique avec une ouverture en bas pour 3 repas par jour,
  • des toilettes dans la cellule mais pas de douches,
  • Mourad est déplacé dans les cellules d’interrogation ligoté et yeux bandés. Il est souvent laissé dans des positions non naturelles et extrêmement inconfortables,
    • Interrogation « normale » :
      • Mourad est battu, insulté
      • Menaces sur les membres de sa famille
      • Positions de stress (non naturelles et extrêmement inconfortables)
    • Interrogation « exceptionnelle »
      • « ticking bomb situation » (cas de la bombe à retardement) : Agissements et exitations comme si un résultat doit être trouvé dans un délai donné, comme s’il s’agissait de désamorcer une bombe à retardement avant l’explosion (même si il n’y a pas vraiment imminence d’une attaque)

Les accusations

  • Jets de pierres
  • Incitation (y compris incitation sur Facebook)
  • Activisme en université (représentation d’un parti politique interdit, y compris le Fatah qui dirige le conseil palestinien

Les peines maximum sont de plus en plus longues 

  • 5 ans pour un jet de pierre
  • 10 ans pour violence contre un véhicule
  • 20 ans pour violence contre une personne

L’accusation est présentée avec une liste de faits qui peux remonter à plusieurs années

L’accusé demande en général à l’avocat de faire un « deal » (négociation qui peut également prendre jusqu’à 18 mois)

  • Réduction du temps de prisonnier
  • Amandes de $800 à $1600
  • Condamnation avec sursis

Pendant cette procédure d’investigation :

  • Le juge est un militaire
  • Le procureur est un militaire
  • Les témoins sont des soldats, pas de témoins de la défense
  • Les interrogateurs appartiennent à la sécurité militaire
  • Pas de jury

Les enfants

  • Normalement, les enfants de moins de 12 ans ne devraient pas être arrêtés mais l’âge considéré pour la peine est l’âge de la condamnation, pas l’âge des faits,
  • Dans les faits des enfants de plus de 5 ans sont arrêtés et suite à la durée des procédures, l’enfant atteint les 12 ans au moment de la condamnation.
  • De 12 à 14 ans : 6 mois de prison max,
  • De 14 à 16 ans : 1 an maximum,
  • De 16 à 18 ans : avant 2009, étaient considérés comme des adultes
     après 2009, incarcération en centre pour enfants,
  • En centre pour enfant, il y a une éducation minimum en mathématique et en arabe mais à la sortie, les enfants ne sont pas capables de poursuivre, il doivent recommencer le cursus où ils en étaient avant l’arrestation.

 

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